L’aspergillose est une infection provoquée par des champignons du genre Aspergillus, présents dans l’environnement, notamment dans l’air, le sol et la matière organique en décomposition. Chez les personnes en bonne santé, l’exposition à ces spores est généralement sans conséquence. Cependant, chez les individus immunodéprimés ou souffrant de maladies respiratoires, l’aspergillose peut provoquer des complications graves, allant d’une simple réaction allergique à une infection pulmonaire sévère, voire invasive.
Chaque année, plusieurs millions de personnes sont touchées par une forme d’aspergillose dans le monde. L’aspergillose invasive est responsable de 200 000 cas annuels, principalement chez les patients immunodéprimés. Environ 10 % des personnes asthmatiques sévères développent une aspergillose bronchopulmonaire allergique (ABPA).
L’aspergillose est causée par des champignons du genre Aspergillus, présents en abondance dans l’environnement. L’inhalation de spores fongiques est le principal mode de contamination. Chez les personnes en bonne santé, le système immunitaire empêche généralement le développement de l’infection. En revanche, chez les individus immunodéprimés ou ayant des pathologies pulmonaires, Aspergillus peut provoquer des infections sévères.
Les personnes les plus à risque sont celles dont le système immunitaire est affaibli, notamment les patients atteints de leucémie, les greffés d’organe ou de moelle osseuse, ainsi que ceux sous traitement immunosuppresseur. Les individus souffrant de maladies respiratoires chroniques, comme l’asthme sévère ou la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), sont également plus vulnérables. L’exposition fréquente à des environnements humides, poussiéreux ou riches en spores fongiques augmente aussi le risque d’infection.
Les symptômes de l’aspergillose varient selon sa forme. L’aspergillose bronchopulmonaire allergique (ABPA) se manifeste par une toux chronique, des sifflements respiratoires et une aggravation de l’asthme. L’aspergillome, une forme chronique, entraîne une toux persistante parfois accompagnée de crachats sanguins. L’aspergillose invasive, plus grave, provoque de la fièvre, une détresse respiratoire, des douleurs thoraciques et, dans certains cas, une dissémination de l’infection aux organes.
Le diagnostic repose sur plusieurs examens médicaux. Une analyse des sécrétions respiratoires peut permettre d’identifier la présence d’Aspergillus. Des tests sanguins peuvent détecter des anticorps ou des antigènes spécifiques. L’imagerie, notamment le scanner thoracique, est essentielle pour observer les lésions pulmonaires typiques de l’aspergillose invasive ou chronique. Dans certains cas, une biopsie pulmonaire est nécessaire pour confirmer le diagnostic.
Le traitement dépend du type d’aspergillose. L’aspergillose allergique est prise en charge avec des corticoïdes pour réduire l’inflammation. En cas d’aspergillome, une surveillance régulière est souvent recommandée, mais une intervention chirurgicale peut être envisagée si des complications surviennent. L’aspergillose invasive nécessite un traitement antifongique, généralement à base de voriconazole, et parfois une hospitalisation en cas d’atteinte sévère.
La prévention repose sur la réduction de l’exposition aux spores fongiques, en particulier chez les personnes à risque. Il est conseillé d’éviter les environnements riches en moisissures, comme les chantiers, les caves humides ou les zones poussiéreuses. L’utilisation de masques filtrants en milieu hospitalier ou lors d’activités exposant aux spores est recommandée pour les immunodéprimés. Une surveillance médicale régulière est essentielle pour les patients atteints de maladies respiratoires chroniques.
L’aspergillose touche plusieurs millions de personnes chaque année, sous différentes formes. L’aspergillose invasive est une complication grave, avec environ 200 000 cas annuels recensés dans le monde, principalement chez les patients immunodéprimés.
Non, elle ne se transmet pas d’une personne à l’autre. L’infection se produit par inhalation de spores fongiques présentes dans l’environnement.
Les endroits humides, poussiéreux ou riches en matière organique en décomposition, comme les chantiers, les greniers ou les caves, sont particulièrement propices à la prolifération d’Aspergillus.
Oui, mais cela dépend de la forme de la maladie. L’aspergillose allergique peut être contrôlée avec un traitement adapté. L’aspergillome peut nécessiter une intervention chirurgicale. L’aspergillose invasive est plus difficile à traiter et nécessite une prise en charge rapide.
Oui, les asthmatiques sévères peuvent développer une aspergillose bronchopulmonaire allergique (ABPA), qui aggrave les symptômes respiratoires.
Il est recommandé d’éviter les lieux exposés aux spores fongiques, de porter un masque FFP2 dans les environnements à risque et de suivre un suivi médical strict.
Les antifongiques, comme le voriconazole, sont utilisés pour traiter les formes invasives. Les corticoïdes sont prescrits pour les formes allergiques. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire.
Oui, dans les formes invasives, Aspergillus peut se propager aux sinus, au cerveau ou à d’autres organes, entraînant des complications graves.
Non, un test sanguin peut détecter des marqueurs de l’infection, mais un diagnostic précis nécessite souvent un scanner ou une analyse des sécrétions respiratoires.
Oui, certains antifongiques peuvent provoquer des troubles digestifs, des atteintes hépatiques ou des réactions allergiques. Un suivi médical est nécessaire lors du traitement.
Non, il n’existe pas de vaccin, mais des recherches sont en cours pour développer des solutions préventives, notamment pour les personnes immunodéprimées.