Le radon est un gaz radioactif incolore et inodore, issu de la désintégration naturelle de l’uranium dans les sols et les roches.
Le radon est dangereux car il est radioactif. Lorsqu’il est inhalé, il peut endommager les cellules pulmonaires, augmentant le risque de cancer du poumon.
Pour prévenir l’entrée du radon, il est conseillé d’étanchéifier les fondations et les murs, d’installer des membranes pare-radon, et d’améliorer la ventilation, notamment dans les sous-sols et les rez-de-chaussée.
La mesure du radon se fait à l’aide de détecteurs passifs, exposés pendant une période de deux mois, généralement entre octobre et avril, dans les espaces de travail les plus bas du bâtiment.
Le radon s’infiltre dans les bâtiments principalement par les fissures dans les fondations, les joints, les canalisations, ou d’autres ouvertures.
Il n’existe pas de niveau de radon « sûr ». Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé recommande d’intervenir lorsque la concentration dépasse 100 Bq/m³, et beaucoup de pays fixent des seuils d’action à 300 Bq/m³.
La durée idéale pour un test de radon est de deux mois, afin de tenir compte des variations de concentration du radon au fil du temps.
L’exposition au radon est un risque majeur pour la santé car ce gaz radioactif peut provoquer différents cancers. Lorsque le radon se décompose, il émet des particules radioactives qui, lorsqu’elles sont inhalées, endommagent les cellules des voies respiratoires. Le risque est plus élevé en cas d’exposition prolongée.
Le radon est un gaz inodore, incolore et insipide, donc il n’est pas possible de détecter sa présence par les sens. Il ne provoque pas de symptômes immédiats. L’exposition prolongée peut augmenter le risque de cancer du poumon, mais sans symptômes spécifiques au radon.
Tout bâtiment, particulièrement ceux situés dans des zones connues pour des niveaux élevés de radon, devrait être testé. Il est conseillé de consulter les cartes de radon locales ou les autorités de santé pour évaluer le risque.